Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

HISTOIRE DE NE JAMAIS OUBLIER, N'OUBLIEZ JAMAIS L'HISTOIRE !

C'est seulement l'envie de faire partager, d'expliquer et de faire vivre des livres que l'on trouve dans les poubelles, les vide-greniers, ou dehors, sous la pluie. Que l'on offre, que l'on échange ou que l'on prête. Bref, des bouquins pour pas grand chose, voire gratos. Il suffit de regarder. Juste regarder et quand vous voyez, vous mettez parfois la main dans la merde. Et vous avez découvert un trésor. Un bordel qui vous fait rêver et vous ouvre les yeux, tout en gardant un oeil critique et toujours indépendant. Un bloc de papier qui peut vous remettre en question et parfois vous remettre en place.
Il y a une phrase qui me parle depuis pas mal de temps, qui dit: "De la connaissance naît le combat, du combat la liberté".
Cette phrase de J. Ziegler est d'une incroyable vérité. Nous vivons dans un monde sans coeur à cause de certaines personnes avide de pouvoir, que l'on nomme "les politiciens".
La connaissance de l'Histoire de la Terre-Mère est importante pour ne jamais recommencer les erreurs passées et construire une utopie réelle.
Indépendance d'esprit, D.I.Y., liberté d'expression, respect de la vie (faune, flore et humaine), tout ça n'est pas perdu, grâce à vous.
Alors, bougez-vous! Faîtes vivre les bouquins, faites-les tourner pour que les gens voient autre chose qu'un tube cathodique. Sauvez-les des gorges profondes des déchetteries. Par la suite, nous ressemblerons de moins en moins à des zombies.
Devenons électrons libres, pour retrouver ce goût de justice.
Désobéissons. Quand nous pensons qu'un gouvernement viole les droits du peuple, à ce moment précis, l'insurrection est le plus saint des devoirs, comme dirait l'autre. Malheureusement, cette flamme s'est éteinte. Jusqu'à quand?
Trêve de bavardage. Je ne sais pas comment raconter les livres que je lis. Je mettrais donc des extraits. J'espère ainsi vous donner l'envie de les trouver et de les lire.
Il y a les fanzines, la musique et bien d'autres choses qui sont aussi importants pour l'esprit libre . L'échange est roi. Tout ce qui est lié au combat et à la liberté sera forcément ici.


" Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas, qu'elles le sont."
 LIBERTAIRES ESPAGNOLS - 1936

 undefined
 

 

 

" ... Ce qui (nous) intéresse, ce n'est pas la prise de pouvoir, mais la prise de conscience. " (Armand GATTI)

"Nos ennemis organisent leurs forces par la puissance de l'argent et par l'autorité de l'Etat. Nous ne pouvons organiser les nôtres que par la conviction, la passion. " (BAKOUNINE)

" Quiconque met la main sur moi pour me gouverner est un usurpateur et un tyran, je le déclare mon ennemi. " (P.J. PROUDHON)

" Les grands ne paraissent grands que parce que nous sommes à genoux: LEVONS-NOUS! " (Slogan écrit sur les murs de Paris en 1789)

" Nous sommes le peuple et il n'y a rien au-dessus de nous. " (COURBET)

" Si tu veux surgir, surgis de toi-même. " (GOETHE)

" La vérité, en ces temps de mensonges généralisés, est un acte révolutionnaire." (George ORWELL)

" Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard, on finit par penser comme on a vécu."

" Ce que tu es
Fais-le pleinement
Pas à demi. " (IBSEN)

" Aux mains de l'Etat, la force s'appelle "droit", aux mains de l'individu, elle se nomme " crime". " (STIRNER)

" La Vérité, la Morale, la Justice, sans distinction de couleur, de croyance ou de nationalité. "  (Victor HUGO)

" Les gens ne sont plus dans le désir, mais dans le bien-être et la différence est colossal. " (GRAMSCI)

" Les gens sont contents d'eux-même au lieu d'être en colère envers la réalité. " (Espagne 1936)

" Ma liberté n'est pas de faire comme toi. " ( NO PROFIT)

" L'Etat, pour abolir le paupérisme, doit s'abolir lui-même, car l'essence du mal gît dans l'existence même de l'Etat. " (un certain Marx)

" Les yeux sont la fenêtre de l'âme. " (GRAMSCI)


"Tout pouvoir est une conspiration permanente." (sur Catherine de Médicis - Honoré de Balzac)


" S'en prendre a des individus, c'est du racisme.
Mais critiquer une idéologie, c'est un devoir. " ("GREFFIER" de Joann SFAR)

" ... Tu parles, tu meurs.
Tu ne parles pas, tu meurs.
Alors parle et meurs. " (Tahar JAHOUT-journaliste algérien)


" On achète ton bonheur, Vole-le. " (Slogan 1968)


"Il n'existe pas d'autorité en dehors de nous-même."  (CRASS)

 

" Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent. " (KROPOTKINE)

 

" L'Etat vise à tirer parti de moi, c'est à dire à m'exploiter, à me dépouiller, à me faire servir à quelque chose, ne fût-ce qu 'à engendrer une classe prolétarienne. Il veut que je sois sa créature. " (STIRNER-1848)

 

" L'Anarchie seule peut rendre l'homme conscient, puisqu'elle seule le fera libre." (LOUISE MICHEL-"Pourquoi je suis anarchiste")


"La religion catholique est la seule à honorer des saintes. Cela dit tout." (A. Barivault)


"Au fond, le prétendu progrés a consisté à faire croire aux gens qu'ils ne sont plus esclaves." (A. Barivault)


"Tout pouvoir humain est un composé de patience et de temps. Les gens puissants veulent et veillent." (H. de Balzac)

 

"Tu te plains de la police, de l'armée, de la justice, des administrations, des lois, du gouvernement, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des proprios, des salaires, du chômage, des impôts, des rentiers, de la cherté des vivres et des loyers [...] Tu te plains mais tu veux le maintien du système où tu végète." (Albert Libertad - LE CULTE DE LA CHAROGNE)

 

"Sens-tu que les ouvriers, qui produisent toutes les richesses du monde, qui sont les créateurs de la civilisation et qui ont conquis toutes les libertés bourgeoises, sont aujourd'hui condamnés à la misère, à l'ignorance et à l'esclavage?" (Bakounine)

 

"Je n'ai jamais désespéré de la révolution autogestionnaire en tant que révolution de la vie quotidienne. Nous allons inaugurer le temps où l'homme va assumer sa destinée de penseur et de créateur en devenant ce qu'il est et n'a jamais été: un être humain à part entière" (Raoul Vaneigem - L'ETAT N'EST PLUS RIEN, SOYONS TOUT)

 

"Je viole la loi? C'est vrai, mais elle n'a rien à voir avec la justice. En violant les lois promulgués, je ne fais que rétablir la justice bafouée, par les riches, qui volent les pauvres au nom de la loi." (Ricardo Flores Magon)

 

 

 

 

Recherche

images

undefined
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 16:43

Roman
livre prêté


 C'est l'histoire d'une petite fille qui traverse le chaos: des ex-pays soviétiques aux groupes d'extrême gauche français, des squats aux nuits passées sans jamais dormir, à regarder des vidéos de surf.
 Victime d'un viol quelques mois plus tôt, Landra trouve refuge dans un groupuscule nommé "Etoile Noire Express". Dans sa révolte anticapitaliste, elle trouve un exutoire à sa "fievre impossible à négocier". Etoile Noire Express devient la famille, la survie, l'amour, l'Anarchie.
 C'est l'histoire d'une fille qui trouvera "la paix de son âme décousue" dans les groupes radicalement antifascistes.


p 56 à 60
 Un soir, elle revoit quelques futurs anciens amis:
 [...] "Moi, je ne fais pas de politique, je me fais plaisir en donnant des coups de pied, petit peut-être, mais coups quand même, dans le béton dont la tête ne me revient pas. Les fissures apparaissent peu à peu.
 Ce monde, je leur dit, je cherche juste à le faire déraper, qu'il se casse la gueule au lieu de casser celles des autres. Sabotage. Infime, c'est vrai, mais sabotage. Et puisque j'ai appris qu'il faut parler couramment la langue de ses ennemis pour être entendu d'eux, je parle en euros ou en dollars: je crée des dommages matériels, je leur coûte cher j'espère. Et leur panique, leurs vigiles, les rideaux de fer qui se baissent précipitamment, leurs alarmes dès qu'une manif se promène par chez eux, me prouve que Foot-Locker, Mac-Do, Esso, le CIC, Renault, TF1, L'Oréal nous ont parfaitement compris eux..."  [...]

                            (-CASSER LES SYMBOLES N'EST PAS PILLER-)

 "Qu'est-ce que vous feriez si vous étiez au pouvoir ?"

 "[...] On ne se cherchait absolument pas une place aux côtés des décideurs et des Maitres du Monde. On ne veut plus de Maitres du Monde. On ne veut pas passer à la TV. On ne sera jamais célèbre. On n'est pas des ambitieux, on est des imagineurs et rêver c'est un truc, un droit, dont on ne vous parle même plus, je répondais. Puis, non, je me contredisais et je rajoutais: "On vous en parle de vos rêves, on vous dis de quoi rêver, de quelle couleur rêver, quel rêve acheter. On vous ordonne de rêver. Vous le voyez ça, non ?"
 Mais j'étais "dépassé" et "utopiste". J'aurais voulu expliquer l'absurde d'un système qui promet le "bonheur" aux utilisatrices d'un shampooing révolutionnaire qui procure un "vrai bonheur". La perversité d'une obligation sans cesse répétée d'atteindre cet état de "bonheur" relié directement à un code secret de carte bancaire.
 J'aurai voulu dire à tous mes amis "apolitiques" que c'était assez terrible de constater qu'ils trouvaient tous parfaitement légitime qu'il y ait des sacrifiés à la Grande Economie, et que même jeunes, ils n'envisageaient qu'une autre organisation du monde, un petit changement d'ordre soient possibles. Je ne cesserai jamais de m'émerveiller d'un système dont le pouvoir d'hypnose est tel qu'il arrive à faire accepter à la très grande majorité des gens que leur bonheur ici-bas ils peuvent s"asseoir dessus s'ils n'acceptent pas que des millions de personnes y soient sacrifiés ( en Inde, en Turquie, en Bulgarie, ou aux Baumettes )." 

 [...]

 "J'étais "dangereuse", la "violence engendre la violence" annonçaient ceux qui auraient suivi Joey Starr jusqu'au bout de la nuit aux Bains-Douches, rampant devant des vigiles pour "pouvoir en être".
 Certains m'ont criés dessus, un peu violemment à mon goût: "Il y a quand même d'autres façons d'agir contre le fascisme et l'ordre, Landra, pourquoi t'as choisi de pauvres types qui cassent tout ?"

 "Mes amis d'avant ne me trouvaient plus jolie du tout, je le voyais à la façon qu'ils avaient, plus la soirée avançait, de se rapprocher les uns des autres, de sorte que j'ai fini par être assise devant un tribunal du samedi soir en Adidas vintage.
 
J'ai essayé de leur faire admettre qu'une manif n'était jamais qu'une autorisation de se révolter accordée pour le week-end entre 14h et 17h de Bastille à République entourée de CRS qui attendent que tu finisses ta petite pause de rébellion programmée par eux, et il se trouve que je n'aime pas qu'on m'autorise à exister et qu'on me dise quand rentrer chez moi."
 
 [...]

 "J'ai pensé à la violence incommensurable des Etats, de tous les Etats: les armes, les guerres chirurgicales, les prisons et les licenciements, les polices. J'ai pensé à un tout petit texte envoyé à la presse par différents groupes de Black Blocks que je n'allais pas leur réciter par coeur:
              
               "Jour après jour, l'ordre du monde produit diverses sortes de violences. Pauvreté, faim, exclusions, la mort de millions de personnes, la destruction d'espèces vivants, les arbres, les océans. C'est exactement ce que nous rejetons.
                Casser les vitrines des banques et des multinationales est une action symbolique.
                On nous accuse de violence ?
                Ce qu'on détruit ne sont que des objets inanimés mais les paysans brésiliens, les rebelles mexicains, les enfants travailleurs de 7 ans, les mers du monde entier, sont bien vivants eux, et leurs souffrances bien réelles.
                Si des vitrines tremblent, vous pleurez.
                Vous restez silencieux quand des gens meurent..."

 J'ai pensé que les Français avaient tué des officiers allemands pendant la résistance et que je n'allais pas engager le débat là-dessus, parce qu'on allait sûrement me dire qu'on n'était pas en guerre. En tout cas, c'est sûr, mes amis d'avant, eux n'étaient pas en guerre.
 Ils la regardaient chaque jour à la TV, et ils la sentaient passer dans leur entreprise, en espérant qu'ils y échapperaient, même s'il fallait, pour sauver leur CDD, dénoncer, écraser ou éliminer."

p302-303
 "J'ai longtemps pensé comme on m'a dit de penser. J'ai longtemps établi des classifications arbitraires: la violence était spontanée, irréfléchie et inutile.
 La réflexion, par contre, amenait irrémédiablement à une pensée construite sur la non-violence, pacifique.
 Mais il n'y a pas un Océan vraiment zen pacifique.
 Mais mon coeur bat tellement fort dans mon sang qu'on peut l'entendre en s'approchant de moi.
 
Mais il ne faudrait jamais oublier que ceux qui sont au pouvoir des Pays, des Quartiers, des Rues et dans ton Lieu de Travail, et le chef de service et le controleur RATP ne le sont pas, eux, opposés à la violence. Ils sont juste opposés à la tienne.
 Leur préoccupation est de conserver le monopole de la violence, pas de la supprimer. "Aux mains de l'Etat, la violence s'appelle droit. Aux mains de l'individu, elle se nomme crime."

 Je ferme les yeux et je vois un pays peuplé de gentilles petites filles et de gentils petits garçons qui marchent à grand pas du RER vers un siège éjectable encore nommé le travail.
 Alors il faudra bien qu'on redevienne tous des Enfants Sauvages."


 
 
Partager cet article
Repost0

commentaires

SOUTIENS

* Pétition pour une eau sans profit

- Article 31 : The Right to Water

"Tout le monde a le droit à l’accès à l’eau potable, suffisamment pour la santé et le bien être de l’individu et de la famille, et personne ne sera privé d’un tel accès et d’une telle qualité d’eau à cause d’une circonstance économique individuelle."


 

* Pétitions contre le nucléaire:

Charte du Réseau Sortir du nucléaire

http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=agir&page=charte

Appel internatonal contre l'EPR

http://www.stop-epr.org/spip.php?article32

 Appel contre ITER

http://www.stop-iter.org/spip.php?rubrique4

 Pétition contre les armes nucléaires 

http://www.mvtpaix.org/petitions/nucleaire/nucleaire.php

Pétition contre l'enfouissement des déchets nucléaires
http://www.dechets-nucleaires-ne-pas-enfouir.org/

 

 

* Pétition du chef Raoni:

http://raoni.fr/signature-petition-contre-belo-monte.php

 

anti nuc